Behind the collection

Victoria Lombart is the ambassador of the Storm Collection.

J’ai commencé à monter à l’âge de 9 ans, puis aussitôt, je dirais que ma plus grande qualité a été de n’avoir peur de rien et de toujours avoir suivi mon instinct. Mes meilleurs souvenirs de quand on a eu l’écurie c’est d’y avoir passé tous mes étés à faire des courses dans les champs, à ramasser un poney dans le paddock sans selle et au licol à enchainer des petits obstacles les bras dans les airs, bref, à faire tout ce que je dis à mes élèves de ne pas faire! Assez vite j’ai su que c’est ce que je voulais faire de ma vie, vers l’âge de 14-15 ans. J’en ai même voulu un moment à ma mère de m’avoir fait monter à cheval parce que je me disais que j’aurais peut-être voulu faire un « vrai » métier, alors que là, rien d’autre ne m’intéressait. Par la suite, j’ai enchaîné les poneys et les chevaux difficiles pour me forger un caractère.

Une année, sans m’y attendre, j’ai eu deux opportunités incroyables où deux chevaux exceptionnels ont croisés ma route et par miracle, on a terminé la saison qualifié pour le Royal dans la CET et les sauteurs junior 1.20m. Ces deux chevaux la m’ont donné mes meilleures saisons de cavalière jusqu’à présent et ce, de 2016 à 2019 en m’emmenant au Royal à chaque année jusqu’aux classes de U25 (1.45m). Je leur dois tellement à ces deux chevaux là!

Dans les dernières années, ça a ralenti un peu, mais ce pour quoi je suis reconnaissante, c’est que depuis, j’ai recommencé à apprécier les petites choses comme aller me promener toute seule dans les champs après mes montes à cheval. Je n’avais pas réalisé à quel point ça m’avait manqué ce côté là de ma vie. J’ai commencé à m’entraîner 6 fois par semaine, je mange mieux, je prends soin de mes objectifs de façons plus éclairée et on dirait que ça devient soudainement beaucoup plus concret!

Mes valeurs en tant que cavalière et en tant que personne? Je dirais que je suis quelqu’un d’extrêmement loyale, parfois même trop, et ce, que ce soit envers les gens, envers mes chevaux ou même mes commanditaires. Les relations dans monde des chevaux peuvent être difficiles par moments, mais je pense que dans la plus part des cas, les gens ont de bonnes intentions. C’est là-dessus que j’essaie de me concentrer et c’est ce que j’essaie de véhiculer à tous les jours.